Alors que vous découvrez ce nouveau vous êtes certainement extrêmement affairés à quelques jours de Noël. Et je vous souhaite de réaliser un très beau chiffre d’affaires ! Nous savons tous que cette période est cruciale pour la santé économique de nos entreprises. Nous ne pouvons pas nous permettre de passer à côté. Si le contexte économique et politique est particulièrement anxiogène actuellement, et que, même en période
ordinaire, sans échéances particulières, les affaires ont été compliquées pour notre secteur, nous avons de vraies raisons d’être à nouveau optimistes pour ces fêtes de fin d’année 2025. La tradition de Noël ne se dément pas. Même en ces temps troublés, elle demeure un refuge où familles et amis se retrouvent autour d’un
bon repas, d’un bon dessert et de délicieux chocolats. Notre métier de pâtissier-chocolatier-glacier-confiseur-traiteur, s’il doit être impacté par l’IA dans les mois ou les années à venir, le sera de façon positive. En effet, aucune intelligence artificielle ne peut remplacer notre technique, nos savoir-faire, notre sensibilité et notre créativité. Je serai en revanche plus prudent quant à l’avenir du commerce tel que nous le connaissons aujourd’hui dans nos centres-villes. L’accélération du commerce en ligne influence fortement la jeunesse, qui constitue la clientèle de demain. Plus besoin de se déplacer pour acheter : il est tellement plus facile de faire défiler des pages sur un écran pour choisir un produit qui sera livré à domicile. Dans ce contexte, lorsque ces générations auront oublié les boutiques physiques au profit des espaces virtuels, qu’adviendra-t-il de notre commerce ? Le commerce de nos centres-villes forme un tout, dont le pâtissier-chocolatier est l’un des acteurs essentiels. Certes, nos produits, pour la plupart, sont heureusement difficilement expédiables. Mais si nos pâtisseries deviennent les derniers commerces à survivre
à ce changement radical, notre isolement pourrait bien nous fragiliser.
Pour contrecarrer cette évolution — ou du moins en atténuer les effets — il faudrait un véritable courage politique pour rééquilibrer la situation. Mais pouvons-nous encore y croire ?